Quand l’engagement municipal rime avec absentéisme : le cas d’un adjoint fantôme
- La Lanterne
- 2 févr.
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Dans la vie municipale, la présence et l’engagement des élus sont essentiels. Pourtant, il arrive que certains élus brillent davantage par leur absence que par leur implication. C’est le cas de Jean-Marie Pacifico 3ème adjoint qui, depuis le 1er janvier 2024, n’a assisté qu’à 2 conseils municipaux (sur un total de 12), soulevant ainsi de nombreuses interrogations.
Les délégations qui lui ont été confiées sont importantes : travaux urbains d’aménagement neufs et d’entretien, services techniques et préservation et développement du patrimoine communal.
Les adjoints au maire sont censés être des piliers du conseil municipal, chargés de seconder le maire et d’assurer la gestion des affaires locales. Cela est d’autant plus vrai avec le contrôle judiciaire qui empêche le Maire de se rendre sur la commune.
La présence aux conseils municipaux est non seulement une obligation morale, mais aussi une nécessité pour représenter les citoyens qui ont accordé leur confiance. Lorsqu’un adjoint ne participe plus aux réunions, peut-on encore parler d’engagement ?
Les absences peuvent se justifier par des raisons professionnelles ou personnelles. Si ces motifs sont compréhensibles ponctuellement, ils deviennent problématiques lorsque l’absence devient la norme.
Bien sûr, il est possible de révoquer un adjoint ou de lui retirer sa délégation en cas d’absentéisme répété, mais on sait que cette solution ne sera pas appliquée.
Autre proposition, le règlement intérieur pourrait prévoir que le montant des indemnités des élus soit modulé en fonction de leur participation effective aux réunions et commissions dont ils sont membres.
D’ailleurs, pour tous ceux qui n’ont jamais compris combien percevaient les élus en indemnités, puisqu’il faut reconnaitre, les délibérations portant sur ce sujet sont très obscures, nous vous avons préparé un petit tableau avec les correspondances des montants mensuels en euros, versés par le budget municipal.

Jean-Marie Pacifico, et les autres élus absents de manière récurrente, envoient un mauvais signal : celui d’une démocratie locale qui tolère l’inertie.
À une époque où la défiance envers les institutions politiques grandit, les élus devraient, au contraire, montrer l’exemple en étant présents et investis. Après tout, si l’on accepte une fonction, il est légitime d’en assumer toutes les responsabilités.
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